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Moii
10 septembre 2008

ACTU

"Ne pas s'arrêter là"

Une nouvelle fois Steve Mandanda a tutoyé les sommets. Impeccable sur sa ligne, le gardien marseillais a été l'homme du match face à Sochaux (2-1), samedi. Mais il ne veut pas s'arrêter et encore progresser, notamment dans l'optique des Bleus.
gardien_but_marseillais_steve_mandanda

STEVE MANDANDA, l'OM a eu du mal à garder son but d'avance face à Sochaux. Comment avez-vous vécu la fin de cette rencontre ?

S.M. : C'est chiant... On se fait peur tout seul. On mène 2-0 et les Sochaliens n'ont pas beaucoup d'occasions. Jusqu'à leur but. A partir de ce moment-là, on a tremblé jusqu'au coup de sifflet final.

Vous avez à nouveau réalisé des arrêts de grande classe face notamment à Melvut Erding. Pouvez-vous nous détailler vos sauvetages ?

S.M. : Sur le premier, il y a une mauvaise passe de notre part. Erding se retrouve un peu excentré face à moi. J'essaye de rester le plus longtemps debout et lorsqu'il frappe, je la sors du pied. Sur le deuxième, c'est un centre qui vient de la gauche. Il coupe la trajectoire et puis je mets la main et j'arrive à la détourner. Tant mieux. C'est aussi simple que ça (rires).

Avez-vous eu l'impression de prendre le dessus psychologiquement face à l'attaquant sochalien ?

S.M. : Sur trois face-à-face, il n'a réussi à marquer qu'une seule fois. J'ai donc pu prendre l'ascendant sur lui. Mais tout va très vite. Quand il se présente face à moi, je n'ai pas trop le temps de me remémorer les sauvetages précédents. Et puis les situations sont différentes.

Quel est votre secret pour être aussi efficace ?

S.M. : Le truc, c'est de rester le plus longtemps possible debout. Ça perturbe l'attaquant. Il faut également fermer l'angle du mieux possible.

Comment expliquez-vous que l'OM puisse connaître une baisse de régime aussi flagrante en fin de rencontre ?

S.M. : Sincèrement, je ne sais pas. Peut-être qu'à 2-0 on a cru que le match était fini.

La semaine a été éprouvante. La fatigue nerveuse et physique peut-elle expliquer ces absences ?

S.M. : Certainement. Ça fait notre troisième match en huit jours. Avec un contexte émotionnel fort, suite aux décès de nos deux supporters. L'enjeu du match était également très important. Ce n'était donc pas évident. Mais je pense que l'on s'en sort bien depuis le début de ce championnat. Il faut continuer sur cette lancée en rectifiant ces absences en fin de match. Il va falloir être solide jusqu'au bout si on veut aller loin aussi bien championnat qu'en Ligue des champions.

Justement, le tirage au sort de la Ligue des champions n'a pas été clément avec l'OM. Que pensez-vous de vos adversaires ?

S.M. : Notre groupe est très relevé. Quand on joue cette compétition, on sait que l'on va affronter des formations de gros calibre. C'est bien, ça va nous faire de beaux matches. Le seul petit regret, c'est de retrouver Liverpool. On aurait aimer avoir une autre grosse équipe pour changer un peu. Mais ça reste une très très grosse équipe.

Vous allez également retrouver Grégory Coupet qui a intégré l'effectif de l'Atlético Madrid cet été...

S.M. : Ça me fait très plaisir de le revoir. On s'est côtoyé durant l'Euro 2008 et on s'est très bien entendu.

Sa succession à la tête de l'équipe de France semble vous êtes promise...

S.M. : Le sélectionneur a bien précisé qu'il n'y avait pas de hiérarchie clairement établie. Il faut jouer les matches les uns après les autres. Et l'essentiel est d'être performant.

Retrouver l'équipe de France vous permet également de continuer à progresser au contact des meilleurs joueurs français...

S.M. : Je suis content de retrouver les Bleus. Contre la Suède, ça c'est bien passé. Mais c'était un match amical. Face à l'Autriche, c'est une rencontre comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2010. Ça va être un tout autre match, complètement autre chose.

Un an après votre arrivée à Marseille. Vous avez parcouru beaucoup de chemin. Pensez-vous pouvoir continuer à progresser aussi rapidement ?

S.M. : En jouant le haut de tableau en championnat et la Ligue des champions avec l'OM, on est obligé de progresser. En équipe de France, même si je n'ai pas joué, mon expérience à l'Euro 2008 m'a servi. J'ai beaucoup appris. En revanche, mon comportement n'a pas changé. J'espère être toujours le même. Il faut continuer comme ça et ne pas s'arrêter là.

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